La rhubarbe n'est pas un fruit mais un légume, d'un point de vue botanique. Elle se compose de tiges de couleur vertes et rose foncé, et de feuilles vertes. On ne consomme que les tiges car les feuilles sont très toxiques pour l'organisme ! La saveur de la rhubarbe est très reconnaissable, très acidulée avec une certaine amertume, nécessitant une cuisson (indispensable) pour être appréciée.
La rhubarbe est riche en fibres, elle est donc l'alliée des transits intestinaux paresseux.
Elle contient de la vitamine C et du potassium en quantités appréciables.
Sa concentration en calcium est intéressante mais malheureusement la rhubarbe est riche en acide oxalique, qui entrave l'absorption de ce minéral, mais aussi de tous les autres apports de calcium qui ne viennent pas de la plante même.
L'intérêt nutritif de la rhubarbe est donc limité, mais elle est très utilisée dans la pharmacopée médicinale, où elle révèle ses intérêts. Elle est en effet un excellent purgatif, antiputride, rafraîchissant, vermifuge.On l'utilise en cas d'anémies, d'atonie gastrique, d'hépatisme, de constipation, de diarrhées chroniques et de parasitoses intestinales.
La période de récolte de la rhubarbe est le mois de mai, mais vous pouvez l'acheter congelée ou en conserve.
La rhubarbe se consomme cuite et additionnée de sucres, pour compenser son extrême acidité. Elle est ainsi parfaite en confitures, en compotes, en tartes. On peut également l'utiliser en accompagnement de viandes, volailles, en dessert, ou dans l'élaboration d'une sauce.
Les feuilles de la rhubarbe sont très toxiques, il a été rapporté des cas de mort, pour des personnes ayant consommé les feuilles comme des épinards. Attention donc !
L'acide oxalique contenue dans la rhubarbe réduit l'absorption du calcium. Il n'est pas non plus recommandé aux personnes souffrant de calculs biliaires ou rénaux, ou aux insuffisants rénaux. Les personnes sujettes aux crises de goutte ou d'hémorroïdes doivent également l'éviter.
La rhubarbe est très connue en Chine où elle est utilisée depuis longtemps dans la pharmacopée chinoise. Les Grecs et les Romains la connaissait également et il semblerait que sa cultivation se soit développée en France à partir du Moyen-Age.