L'oignon est une liliacée, au même titre que l'échalote, l'ail et le poireau. Il en existe de nombreuses variétés, qui sont réparties dans des catégories principales : l'oignon frais (oignon vert par exemple) dont on peut manger les tiges et le bulbe cru, et l'oignon de conservation (oignon jaune ou blanc, oignon rouge) dont on doit retirer l'enveloppe pour le consommer.
L'oignon est depuis toujours utilisé pour soigner et prévenir de nombreux maux. On attribue à l'oignon des vertus contre l'hypertension, le cholestérol, des vertus antibactériennes, il est un fluidifiant sanguin (et donc aide à lutter contre la formation de caillots)...
Il est riche en vitamine C et en bêta-carotène (vitamine A), surtout contenues dans la tige. Il regorge de potassium (environ 150 mg dans un oignon), contient du sélénium, de l'iode, du bore. Il apporte également de petites quantités d'acides gras oméga-3.
Les sucres naturels qu'il contient sont intéressants du point de vue intestinal. Ce sont les fructosanes qui sont capables de stimuler la production de bonnes bactéries dans l'intestin.
Les composés soufrés contenus dans l'oignon occasionnent quelques désagréments (ballonnements, mauvaise haleine...) mais ils sont cependant très utiles pour stopper le potentiel nocif des carcinogènes.
Il est souvent conseillé de frotter un demi-oignon sur une plaie ou une coupure pour éviter qu'elle ne s'infecte, dans les cas où il n'y a pas de bactéricide à portée de main. Son pouvoir antibactérien est avéré et il est souvent conseillé d'en consommer lors d'épisodes grippaux (en soupe, en salades...).
Pour choisir un bel oignon frais, il faut vérifier que la tige et le bulbe soient "en forme", c'est-à-dire que les tiges soient bien raides, droites, et vertes, et que le bulbe soit bien ferme et blanc.
Pour les oignons de conservation, vérifier que l'enveloppe soit bien sèche, qu'il n'y ait pas de traces de moisissures ou de taches noires, signe que l'oignon est moisi à l'intérieur.
On utilise l'oignon cru en salades, dans des taboulés et autres préparations d'entrées froides. On peut le cuire à la poêle pour accompagner des légumes grillés, une viande, un poisson, on peut l'utiliser en soupes (de légumes, soupe à l'oignon...), mais aussi braisés.
L'oignon consommé cru est souvent à l'origine de ballonnements intestinaux et de flatulences. En effet, il contient des composés soufrés qui occasionnent ces maux, mais aussi une mauvaise haleine, et donnent une mauvaise odeur à la sueur. Ces désagréments sont minimisés si l'on cuit l'oignon ou si on le fait tremper avec du jus de citron (qui va commencer à cuire l'oignon et donc améliorer sa digestibilité).
L'oignon fait souvent pleurer les yeux. Ceci est dû aux composés soufrés volatiles qui, au contact de l'humidité des yeux, produisent de l'acide sulfurique. Il existe des techniques pour éviter cet effet, notamment de peler l'oignon sous l'eau.
On dit qu'Alexandre le Grand en donnait à manger de grandes quantités à ses troupes pour les fortifier et renforcer leur immunité avant de grandes batailles.
Chez les égyptiens de l'Egypte Antique, l'oignon est le légume le plus représenté sur les murs sculptés de scènes de la vie courante. On en a même retrouvé dans les sépultures.